Les “Intégrales” du Masque
Les “Intégrales” du Masque
2 Mai 1980 : pour le compte de l’hebdomadaire VSD, Alain Demouzon enquête à New York sur la mort d’un jeune Français poignardé dans la 45e rue Ouest, à la sortie du “GG’s Barnum Room”, une boîte de travestis. Le très excellent photographe Jean-Pierre Laffont a établi le contact avec les hommes du Midtown South Precinct, 35e rue Ouest : les détectives Halley, Holand et McWinney ; tandis que la “police officer” Jones conduit la bagnole, accompagnée de son équipier Macchio.
« Des Indiens à Jérusalem (Nièvre) ? Tout semble possible dans le dédale de cette affaire où l’irrationnel voisine intelligemment avec la plus triviale des réalités. Au départ, pourtant, on pénètre dans l’imaginaire très identifiable du film policier américain de série B : une famille massacrée dans un hôtel par des tueurs professionnels. Rescapée : une fillette planquée dans la trappe sanitaire des W.C. Course poursuite entre la police et les assassins pour retrouver le témoin ? Pas vraiment. Les codes habituels ne sont pas de sortie. Le chemin bifurque, éclate en mille pistes qui ouvrent la voie à des solutions multiples, entre la vraie-fausse fiction et le réel rêvé. Un livre raconte tout, en direct comme à la télé, mais des pages manquent. Les protagonistes ne peuvent y lire leur destin. Ils doivent inventer leur propre vie. »
Gilles Le Morvan, l’Humanité Dimanche, 1er septembre 1994
Gallimard, Série Noire, n°2348, mai 1994.
« Un livre ludique, une sorte de formidable et d’étonnant jeu policier où, à tout moment, tout bascule, où les personnages passent sans cesse d’un monde à l’autre, d’un livre imaginaire à un livre en cours, où vont et viennent des entités mystérieuses évadées d’un univers parallèle […] Le thème du livre dans le livre a souvent été utilisé par les auteurs de romans policiers […] mais Alain Demouzon est peut-être le premier à l’avoir introduit dans un vrai roman noir et à lui avoir confié une toute nouvelle dimension. »
Alexandre Lous, Le Magazine Littéraire, juin 1994.
« Alain Demouzon et la Série Noire devaient tôt ou tard se rencontrer : c’est fait. La Série Noire devait tôt ou tard remonter la pente : ça commence ! Sans renoncer au fantastique poétique qui le caractérise (comme le sens du suspense, le génie de l’intrigue, l’humour, que sais-je encore…), Demouzon offre enfin à la SN un vrai roman noir qui fera date. […] Dans ce livre, Demouzon confirme sa grande connaissance du polar et des mythes du roman noir, et, surtout, il donne une magistrale leçon d’écriture à bon nombre de ses confrères… pour la plus grande joie (la ju-bi-la-tion !) du lecteur. Qu’est-ce qu’on dit à meussieu Demouzon ? Merci ! »
JP Schweig, Hebdoscope, 8 juin 1994.
« C’est justement sous la jaquette d’un roman policier qu’on trouvera le meilleur roman français de science-fiction de l’année, une variation jubilatoire et vertigineuse sur le thème des univers parallèles, due à la plume d’Alain Demouzon. »
Jacques Baudou, Le Monde des livres, 7 octobre 1994.
« Demouzon a préservé ses talents essentiels dans ce drôle de polar : son goût du gris pluvieux, son plaisir d’écrire et de décrire les atmosphères et les caractères plus que les situations. Sa Jérusalem ressemble aux égouts de Paris : on n’y voit goutte, on a peur, mais la lumière finit toujours par briller. Ce beau roman d’atmosphère commence comme un film de Cassavetes pour s’achever comme une histoire de Wim Wenders. Et pourtant, tout cela n’est vraiment que littérature. »
Christine Ferniot, Lire, juillet-août 1994.
« Il n’est pas douteux que ce nouveau roman de Demouzon ne laissera aucun lecteur indifférent. Certains le porteront aux nues, et on a déjà évoqué à son sujet des « œuvres phares », comme Le Livre maudit de Chesterton, Tout est dans le livre de John Blackburn ou Le Nom de la rose d’Eco. Pour d’autres lecteurs, ce roman sera un monument d’incohérences et de fumisteries. »
J. Cl. Alizet, L’Année 1994 de la fiction (Encrage éd., 1995)
« Demouzon qui était si pépère, si bon artisan, nous jette un bric-à-brac bidon, une espèce de Disneyland de la culture média. Du béton, des dialogues improbables, des personnages inconsistants, l’auteur a-t-il voulu pasticher la télé-poubelle ou fabriquer hors norme une sorte de « Fantasia ches les ploucs » ? Rien de simple, de calme, de limpide, de libre, mais une extravagante course-poursuite […] Il n’y a plus ni douceur, ni désir, ni subjectivité. Nous voilà plongés dans le néant de la surinformation, de la copie de copie, de l’œuvre sans auteur, mais indéfiniment reproduite. L’horreur. »
Jacques-Pierre Amette, Le Point, 30 juillet 1994.
« Première « Série Noire » de l’un des chefs de file français du genre qui fit toujours cavalier seul, refusant les écoles, les étiquettes et les formalismes pour écrire des polars, les siens, qui sont avant tout des reflets de sa réalité, donc de son vécu et de son expérience […] ce livre est sans aucun doute un des plus originaux que l’on ait pu lire en français depuis plus d’une décennie : il ne laissera aucun lecteur indifférent, en particulier les polarophiles de stricte obédience qui n’aiment guère que l’on joue avec les univers parallèles, le fantastique et tout ce qui prouve que l’on écoute davantage son imagination que ses fantasmes. En une époque de polar narcissique ou complaisant, Alain Demouzon nous rappelle à la seule réalité de l’art, la culture de l’imaginaire. Cela fait du bien, beaucoup de bien ! »
Claude Mesplède, Les années « Série Noire », vol. 5, 1982-1995 (Encrage éd.).
« Pour son entrée dans la « Série Noire », Alain Demouzon avec Dernière station avant Jérusalem (1994) propose une œuvre ludique, une sorte de métafiction vertigineuse qui déroute les habitudes de lecture de l’amateur de polars classiques. Tout en constituant une sorte d’allégorie sur le polar contemporain, le roman mélange des formes appartenant à la science-fiction, au fantastique, au conte oral, aux ouvrages ésotériques, à l’exégèse religieuse et au roman policier. Comme dans Le Nom de la rose d’Umberto Eco ou Si par une nuit d’hiver un voyageur d’Italo Calvino, la référence au livre introduit dans un mixte de réel et d’imaginaire qui brouille les frontières entre lire, écrire et vivre. Par un jeu de citations et de mises en abîme, l’intrigue criminelle stéréotypée est liée au texte lui-même. […] Dans cet univers virtuel, c’est paradoxalement un livre (et une « Série Noire » !) qui est le détenteur de la vérité et qui permet au lecteur de se raccrocher à une réalité connue de lui. L’œuvre de Demouzon se place sous le signe de Borges, de l’univers paradoxal des Fictions comme La Mort et la Boussole où l’enquête obéit aux lois de la fiction, de la mise en scène. »
Franck Évrard, Le Roman policier, coll. « Lire », Dunod, Paris, 1996.
Interlude : New York, mai 1980
PHOTOS Jean-Pierre Laffont — VSD
Écrit en 1974, Assomption pour les charlots est le premier roman d’Alain Demouzon — qui le proposa, sous le pseudonyme de Bernard Norris, aux principaux éditeurs de polars qui tous le refusèrent. Ce premier essai fut néanmoins publié vingt ans plus tard, dans le premier volume de l’Intégrale « Alain Demouzon », un omnibus publié par les éditions du Masque.
« Cet omnibus, qui vient opportunément rappeler que Demouzon est un des maîtres français du polar, avec à son actif une œuvre qui supporte la relecture, nous offre son premier roman policier, Assomption pour les charlots, resté inédit à ce jour. Pourtant cette histoire comique et abracadabrante, refusée à la « Série Noire », obtint un bon rapport de lecture du « Masque » où elle faillit paraître. Cette œuvre de jeunesse a sa place dans une intégrale de l’auteur. »
J. Cl. Alizet, L’Année de la fiction, 1994, Encrage éd.
Éditions du Masque – Hachette-Livre, 1994, 1996 et 1998.
Chaque volume, présenté et commenté par Jacques Baudou, propose cinq romans et un recueil d’énigmes, ainsi qu’un choix d’articles et de nouvelles.
Volume 1, septembre 1994. Contient : Mouche ; Le Premier-né d’Égypte ; Un coup pourri ; Adieu, La Jolla ; Le Complot du Café rouge ; Assomption pour les charlots.
Volume 2, novembre 1996. Contient : Le Retour de Luis ; La Pêche au vif ; Mes crimes imparfaits ; Monsieur Abel ; Section rouge de l’espoir ; Le Crime de la Porte jaune.
Volume 3, septembre 1998. Contient : Quidam ; Bungalow ; Château-des-Rentiers ; Paquebot ; Gabriel et les Primevères ; Le Mystère du Dragon noir.
« L’œuvre d’Alain Demouzon brille d’un éclat tout particulier dans la galaxie du roman policier français, d’abord par la qualité de son écriture et le poli inhabituel du texte dans une littérature de genre. Mais aussi par la variété, la diversité de son inspiration, la faculté de l’auteur de se mouvoir avec aisance du roman noir au suspense, du roman d’enquête traditionnel au réalisme poétique, et sa formidable dextérité de constructeur d’intrigues. À relire aujourd’hui Mouche ou Le Premier-né d’Égypte, on ne peut que comprendre la chaleur de l’accueil critique réservé à une œuvre qui a profondément marqué, loin des écoles et des chapelles, la décennie 1975-1985, et qui a révélé la personnalité remarquable d’un écrivain policier de toute première magnitude, l’un des plus importants qu’ait jamais connu la littérature policière française, l’un de ceux qui ont le plus fait pour sa reconnaissance actuelle. »
Jacques Baudou, Présentation de l’Intégrale Alain Demouzon, vol. 1.
Le Masque, Librairie des Champs-Élysées, 1994.
« Apparu au milieu des années 70 avec une série de romans policiers particulièrement heureux dans la forme et le fond, Demouzon s’est ensuite éclipsé, accaparé par le cinéma et la télévision. C’était dommage car le polar made in France — sensible, intelligent et inventif — dont il commençait à faire sa spécialité nous a terriblement manqué . Mais le revoilà, avec quelques chefs-d’œuvre, Mouche — une enquête du détective privé Flécheux — et Le Premier-né d’Égypte, un magnifique suspense. »
François Rivière, Libération, 6 octobre 1994.
« Le recueil est complété par un inédit, Assomption pour les charlots refusé par plusieurs éditeurs. L’ensemble est d’une qualité étonnante et on a du mal à croire aux refus des éditeurs en 1974 de publier de tels ouvrages, époque où le polar français était plutôt au creux de la vague. Chaque roman est assorti d’une postface, et une bibliographie clôture le volume. Indispensable dans toutes les bibliothèques. »
J.-P. B., Les Crimes de l’année, mars 1996, Bibliothèques de la Ville de Paris.
« Depuis ses débuts en littérature (1976), Alain Demouzon a suscité l’admiration d’un lectorat qui dépasse largement le cadre des amateurs de romans policiers. Ses qualités d’écriture (style, ton, rythme) lui ont permis d’aborder tous les genres avec une égale réussite. On le mesure encore mieux aujourd’hui avec la publication du tome 2 de son œuvre dans la collection « Intégrales » du Masque. »
Jean-Paul Guéry, Le Courrier de l’Ouest, 9 janvier 1997.
« Demouzon victime de l’assassin du polar ? Pour laisser la place aux nouveaux caïds, style Izzo ou Grangé !… Il ne craint pas de braver la loi du milieu en dégainant le troisième tome de son intégrale, sous la couverture jaune du Masque. Six romans des années 75-80. Il faut lire ou relire Alain Demouzon, pour son style si poétique, qui flingue les modes et rappelle Pierre Véry et même Marcel Aymé. Avec, à chaque fois, une atmosphère au lourd suspense, et des héros noirs ou gris, parfois roses, mais toujours envoûtants. »
Alain Laville, Nice-Matin, 18 octobre 1998.
« Solderie. C’était, avec l’action Elf-Aquitaine, la bonne affaire de l’été 1999 : les deux premiers tomes de l’intégrale Demouzon à 45 F chacun dans toutes les boutiques Maxi-Livres de Paris. […] Un Demouzon est un Simenon avec du gras, ce qui a son charme. Il y a aussi du Léo Malet dans cette prose hâtive et chaloupée. La qualité principale de ces livres écrits à la bonne franquette, avec une verve trop sympa pour être malhonnête, est de nous restituer, comme certains films érotiques ou chansons du groupe Il était une fois, le début, le milieu et la fin des années 70. Demouzon a fait avec les années 70 ce que Modiano a fait avec l’Occupation et les années 60 : œuvre de conservateur. C’est l’un des rares services qu’on peut demander aux bons écrivains. »
Patrick Bessson, Le Figaro littéraire, 9 décembre 1999.
Rapport du lecteur du Masque, transmis, à titre exceptionnel d’encouragement, par M. Christian Poninski, alors directeur de cette maison d’édition, le 17 janvier 1975.
ASSOMPTION POUR LES CHARLOTS
de Bernard Norris.
C’est du louftingue bien fait ; l’imagination de Bernard Norris doit crépiter comme un accumulateur trop chargé… Un extrait du roman (page 183) vous expliquera pourquoi toute tentative de résumé est impossible :
« Il n’y avait vraiment pas de quoi s’étonner ! Tout le monde était du faux tout le monde, mais de vrais flics. Il n’y avait que lui [l’inspecteur], sûrement, qui devait être un faux flic, dans une belle histoire de banque volée par son directeur dont le beau-frère avait une secrétaire qui était morte d’une fausse dose vraiment mortelle de drogue, mais qui n’avait pas tué la secrétaire qui était une autre, appartenant à la bande qui avait monté le hold-up, à tort d’ailleurs, puisque ce n’était pas eux qui avaient enlevé l’argent, qui était sûrement faux, et emmené les deux otages dont l’un était un faux employé de banque et son amie une fausse noyée. Mais, grâce au faux retraité tranquille, il allait peut-être enfin connaître, et avec un peu de chance comprendre LA VÉRITÉ ! »
Textuel !
C’est une ronde endiablée qui démarre à partir d’un hold-up commis contre une étrange banque dirigée par deux Arméniens. On rit. Les situations sont bien trouvées. Rien n’est sérieux dans cette histoire abracadabrante, le lecteur l’a compris dès les premières pages. C’est, en effet, un scénario pour les Charlots… ou les Branquignols… On aime ou on n’aime pas. Tout est là, dans le goût du lecteur. C’est la raison pour laquelle une critique n’a guère de sens.
— Si on aime aller voir les films des Charlots, oui, sans doute, on passera une soirée distrayante avec ce roman.
— Les amateurs de policier sérieux jetteront le bouquin avant le premier tiers.
— La clientèle attitrée du MASQUE risque fort de pousser des cris de goret.
Une remarque importante, toutefois :
À première vue, c’est une histoire de fous, à la rigueur bonne pour deux heures de franche rigolade. Vrai. Mais un lecteur tant soit peu habitué au roman policier n’est pas long à remarquer, sous le vernis de surface, une construction extraordinaire, digne des meilleurs auteurs de suspense. Ne nous y trompons pas ! Sous ses apparences d’aimable farfelu, Bernard Norris cache un mécanicien expert dans l’art de monter de formidables intrigues.
Bien entendu, c’est complètement dingue. C’est vrai qu’il y a beaucoup trop de personnages… Bien sûr, c’est une pantomime pour « charlots »… N’empêche. La construction est fantastique. La précision de la mécanique laisse rêveur. Des rouages épars se mettent soudain en place avec une rigueur ahurissante. Un effroyable méli-mélo complètement décousu parvient à s’assembler devant vos yeux ébahis.
Beaucoup plus que d’essayer en vain de raconter cette ronde infernale entre commandos arabes, vrais truands et faux policiers, agents du contre-espionnage et vicomtes de vieille souche, c’est ça qu’il est important de vous signaler :
Non, ce récit ne nous convient certainement, en tout cas pas dans sa forme présente. Mais surveillez cet auteur de près. Bernard Norris est à l’inverse des Français actuellement dans notre « écurie » :
— Il habille mal. Et, surtout, il se laisse complètement dominer par son goût de la farce et de la pantomime.
— Mais, sous le « charlot », il y a, en puissance, un auteur qui regroupe deux qualités très rares : une imagination fabuleuse ; et la rigueur mathématique du constructeur d’intrigues policières.
Fayard, octobre 2007.
Format 13,5 x 21,5 cm – ISBN 978-2-213-63449-4
Écouter l’entrevue exclusive des auteurs par Sylvain Marcelli, 1er décembre 2007 > site L’INTERDIT
Alain Demouzon & Jean-Pierre Croquet :
Deux amateurs de mystères et de littérature (de la fin du XIXe, en particulier) se sont associés pour bâtir une histoire où l’énigmatique le dispute au plaisir d’une réflexion sur l’art et ses vertiges, dans un Paris « fin de siècle » dont les interrogations ne sont pas sans similitudes avec les nôtres.
Paris, 1892.
Le jeune romancier Georis Fromental retrouve son ami d’enfance Abel Cyprien devenu inspecteur à la Sûreté générale. Le policier propose à l’écrivain de l’associer à la résolution d’une suite énigmatique de meurtres mis en scène « comme des beaux-arts ». Des personnalités du monde artistique — collectionneurs, esthètes décadents, peintres, marchands de tableaux — sont assassinées dans d’étranges circonstances, tandis que des attentats anarchistes plongent la capitale dans l’angoisse. Et qui est cette mystérieuse Hyacinthe, jeune femme à la beauté singulière ? Elle semble incarner cet Androgyne idéal dont rêvent les peintres et les poètes autant que les adeptes de certaines sociétés secrètes que notre jeune écrivain va côtoyer. L’aventure ne serait-elle pas aussi amoureuse ?… Voire initiatique ? Voilà ce qu’il faut à Fromental pour apprendre le métier de détective tout en se lançant dans l’écriture d’un nouveau type de roman — que l’époque appelle « judiciaire » et qu’on rebaptisera bientôt « policier ».
« Une formidable peinture du Paris de 1892. Le meilleur polar historique de l’année.
Poétique, érotique, d’une érudition phénoménale mais d’une accessibilité totale, Fromental et l’Androgyne se révèle un bijou de la littérature policière. Au-delà de la musique des mots, le récit des deux complices en polar abonde en références, s’affranchit des règles du genre tout en leur rendant hommage, s’offre quelques jolies plages philosophiques, multiplie les rencontres intrigantes et captivantes dans les cafés de Paris. 1892 comme si nous y étions. »
Bernard Chappuis, 24 Heures (Lausanne), 20 novembre 2007.
« Dans une atmosphère fin de siècle drapée dans les postures d’un esthétisme volontiers décadent et dans le fracas des attentats anarchistes, Alain Demouzon et Jean-Pierre Croquet initient le vibrant Fromental au métier d’auteur de polar en l’entraînant dans une sarabande de personnages singuliers et inquiétants […] On plonge avec délectation dans cet univers palpitant de cruauté feutrée où tout, en somme, n’est que masques et apparences. »
Christian González, Madame Figaro, 9 février 2008.
« Écrit à deux claviers par Alain Demouzon et J.P. Croquet ce roman mêlant roman historique, polar « à l’ancienne », mystère, balade dans le Paris de la fin du siècle, est tout à fait passionnant. Une intrigue malicieuse, il y a deux auteurs et aussi deux enquêteurs, un flic et l’écrivain apprenti détective. Demouzon n’en est pas à son coup d’essai, il a écrit depuis les années 70 près de 50 romans. Quant à J.P. Croquet, moins connu peut-être, sa spécialité c’est les anthologies de textes, policier of course. On espère que les deux compères vont remettre ça et nous proposer bientôt une autre enquête de leur duo. »
Jacques Lerognon, La Noir’rôde, mars 2008.
Alain Demouzon et Jean-Pierre Croquet, lors d’une rencontre à la librairie Les Quatre Chemins, à Lille, décembre 2007.
Photo Sylvain Marcelli.