Flammarion, mars 1979.
J’ai Lu, n° 1325, 1983.
Le Masque, Intégrale Demouzon, vol. 2, 1996.
Fayard Noir, 201…
Adapté pour la télévision par Jacques Doillon, octobre 1983. > Voir page AUDIOVISUEL.
« Dans une petite ville, un vieux monsieur assiste à l’enlèvement d’une jolie fille qui lui crie : « Prévenez Raguenaud, de la part de Lily ! ». Et tout démarre. M. Abel se trouve mêlé aux affaires d’ex-militants OAS et de quelques autres, parfois innocents, parfois fanatiques. »
Camille Bourdeilles, L’Humanité dimanche, avril 1979.
« Personne aujourd’hui mieux que Demouzon ne sait plonger le lecteur dans l’atmosphère sournoise, étouffante et secrètement brutale de la vie de province. Usant de ressorts dramatiques d’autant plus angoissants et implacables qu’ils sont simples, Demouzon atteint dans l’analyse de l’instinct de meurtre des profondeurs effrayantes. Simenon dans sa retraite peut se rassurer : la relève, décidément, paraît assurée. »
Jean-Claude Zylberstein, Le Nouvel Observateur, 22 avril 1979.
« L’événement mérite qu’on s’y attarde : voici un ton nouveau dans le roman policier de langue française. Plus que cela même. Demouzon est le premier à approfondir le sillon de Simenon, à s’attacher au même type de personnages, mais en les creusant davantage. […] Il est aussi un édificateur d’intrigues d’une constante originalité. Monsieur Abel déploie à cet égard une virtuosité rare. […] Pour évoquer un climat qui demande une telle finesse de description, il faut une qualité d’écriture qui fait le plus souvent défaut aux habitués du genre. Ici encore, Demouzon fait exception. Sans qu’il ne pèche par esthétisme, sans céder à des coquetteries qui délaieraient le propos, un goût de l’expression choisie et subtile ajoute un plaisir supplémentaire à celui de le suivre dans ses labyrinthes jalonnés de questions. »
Jacques De Decker, Le Soir (Bruxelles), avril 1979.
« Monsieur Abel reprend un thème populaire : comment un homme tranquille, témoin d’un acte de violence, va se trouver entraîné dans l’engrenage. Refuser d’être aveugle amènera Monsieur Abel à découvrir le monde sous ses vraies couleurs (noires bien entendu) ; la lucidité, c’est le désespoir. […] Il fallait du talent pour injecter un sang neuf à une histoire semblable. Demouzon y a réussi, peut-être parce qu’il s’est laissé aller à l’émotion. Nous sommes loin (et tant mieux) de l’ironie forcée d’Un coup pourri. Avec Monsieur Abel, Monsieur Demouzon vient d’écrire son meilleur livre. »
François Guérif, Polar, n°1, mai 1979.
« … Et ce serait trop peu de dire que l’on est ici proche de l’art d’un Simenon pour évoquer des « atmosphères », car Demouzon ne donne jamais, ici, l’impression de se créer un style personnel. De roman en roman au contraire, on le sent plus préoccupé de diversifier son talent, de ne pas remettre ses pas dans les mêmes traces, d’éviter, en somme, la tentation des romans policiers construits autour d’un personnage « à suivre ». Il donne ici une nouvelle et éclatante démonstration de sa virtuosité à se renouveler et de son refus de s’engluer dans la facilité. Ce n’est pas le moindre mérite de cet ouvrage, car, une fois refermé, il ouvre une autre interrogation : que sera le prochain ? »
Pierre-Bernard Marquet, L’Éducation, 14 juin 1979.
ZAP !
Florilège, de mars à décembre 1979 …
« Demouzon, c’est le grand cru du nouveau roman policier, le pape de cette nouvelle génération d’auteurs qui a dépoussiéré la vieille machine à fantasmer en noir. » Le Matin de Paris, 23/03/1979.
« Avec huit livres en quatre ans (le premier, judicieusement nommé « Mouche », avait d’ailleurs immédiatement… tapé dans le mille !), Demouzon est incontestablement devenu l’un des rois du nouveau policier français. » Les Échos, 27/03/1979.
« Monsieur Abel confirme de façon éclatante que Demouzon est la grande révélation du roman policier français de ces années 70. » Les Nouvelles littéraires, 12/04/1979.
« Demouzon avec ce huitième roman, s’affirme comme l’un des meilleurs auteurs policiers de la nouvelle génération. » VSD, 20/04/1979.
« L’année 1979 voit le triomphe de Demouzon et, avec lui, celui du roman noir. » L’Humanité, 21/04/1979.
« Polar solide et sanglant, rehaussé de personnages bien typés. Le meilleur peut-être qu’ait écrit Demouzon. » Lire, mai 1979.
« On se laisse prendre au jeu et mener une fois de plus par le bout du nez avec plaisir. C’est tout le talent de Demouzon, un jeune maître du genre. » Le Figaro, 4/05/1979.
« L’essentiel, c’est enfin la maîtrise avec laquelle Demouzon fait surgir l’insolite et le mystère à partir des scènes les plus banales. Du bel ouvrage, vraiment. » La Semaine d’Anvers, 18/05/1979.
« C’est avant tout un roman d’atmosphère ; et l’on sait maintenant combien Demouzon est passé maître dans le genre ; un roman d’un auteur dont chaque nouvel ouvrage confirme le talent. » Bulletin critique du livre français, juin 1979.
« Un policier au ton neuf. Et sans doute le meilleur Demouzon. » Le Journal, quotidien Rhône-Alpes, 28/06/1979.
« Sens de l’intrigue, du récit, et puis, comme disait l’autre : « Le style, c’est l’homme ». Ce Demouzon, quel homme ! Un Simenon à la puissance dix. En tout cas, un grand bouquin ! Lyon poche, 25/07/1979.
« Ce roman confirme la réussite de Demouzon dans un genre dont la vogue ne cesse de croître. » Tonus, 24/09/1979.
« C’est loin d’être un roman à l’eau de rose. S’il donne un nouveau style au roman policier, Demouzon a amélioré aussi la technique du frisson. » La Dépêche, La Liberté (Lyon), 28/07/1979.
« De l’atmosphère, du suspense, un ton inimitable et une structure impeccable : il faut absolument lire Demouzon. » Femme pratique, août 1979.
« Quand un quidam de province se prend pour Philip Marlowe. Le meilleur polar de l’année. » Les Nouvelles littéraires, 20/12/1979.